La Production Française
Sur le plan géographique, la façade atlantique (Poitou-Charentes…) et le Sud Ouest interne (les Départements n’ayant aucun lien maritime) cultivent la majorité des surfaces françaises (plus de 350000 ha sur 10 départements). Les grandes plaines picardes et alsaciennes ne connaissent que très peu cette plante à cause de la forte implantation de la betterave et de la pomme de terre.Sur le plan géographique, la façade atlantique (Poitou-Charentes…) et le Sud Ouest interne (les Départements n’ayant aucun lien maritime) cultivent la majorité des surfaces françaises (plus de 350000 ha sur 10 départements). Les grandes plaines picardes et alsaciennes ne connaissent que très peu cette plante à cause de la forte implantation de la betterave et de la pomme de terre.
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Comme toutes cultures le tournesol est assujetti au climat et aux phénomènes extérieurs ce qui explique les différentes variations « exceptionnelles ». En revanche, la génétique a permis de faire augmenter ces rendements grâce aux recherches sur la résistance à certaines maladies et sur le rendement « pur ». Le tournesol a par conséquent gagné 0,5 qtx/ha/an. |
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On peut voir sur ce graphique que la production d’oléagineux a explosé dans les années 80. Depuis cette date la production totale a été ponctuée majoritairement par la production de colza. En ce qui concerne le tournesol, la production a connu son âge d’or autour de 1990 et a constaté un léger déclin par la suite. Mais depuis 1995 la production est stable avec environ 1 500 000 de tonnes produites par an. |
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La surface totale en oléagineux a explosé dans les années 80 pour atteindre 2 200 000 ha en 1999. En ce qui concerne le tournesol elle a augmenté jusqu’en 1990 passant de 0 à 1 100 000 ha (culture oléagineuse la plus produite) puis un déclin est apparu par la suite au profit du colza jusqu’à aujourd’hui. En effet en 2009 la surface de tournesol était d’environ 700 000 ha soit une baisse de 37%. |
Si on met en relation la stagnation des rendements depuis les années 90, et la surface mise en place dans l’hexagone, le tournesol c’est environ 1500 milliers de tonnes produites annuellement. Pour le moment ceci reste stable mais, dans les années à venir la surface risque de croitre au profit du maïs grain car la plante résiste mieux au stress hydrique. De plus, des débouchés semblent se dessiner donc la demande augmente, le prix va de paire et la rentabilité pour les exploitants aussi. Même si cette culture est relativement simple à conduire, sa sensibilité maladive est néanmoins un facteur de risque (contrairement au maïs).
